Publié dans Culture

« Sary an-kirasinoratra » et « La fabrique d’images » - Plus de 600 clichés exposés sur les murs de l’IFM

Publié le lundi, 12 septembre 2022

L’Institut français de Madagascar (IFM) abrite une exposition de photos menant le public à une invitation de voyage. Et pour cause, le lieu accueille un événement intéressant qui réunit trois artistes de renom. Ainsi, une exposition intitulée « La fabrique d’images », accompagnée du spectacle « Sary an-kirasinoratra » concocté par Philippe Gaubert et ses complices, à savoir Hemerson et Rôla Gamana, a pris possession de la salle de l’IFM depuis jeudi. Plus de 600 photos du photographe Philippe Gaubert émerveillent les murs de la galerie.

Des clichés capturés de Diégo à Morondava, dans le sud-ouest, en passant par Ambilobe, Moramanga et en rejoignant Ambositra. Il s’agit de prises en noir et blanc retraçant des scènes de vie, de partage et des coutumes à l’instar des cérémonies royales comme le « Tsangatsaigny », la circoncision ou encore la manifestation de la survie des ancêtres, notamment le « Tromba ». 

Effectivement, Philippe Gaubert veut tout simplement montrer et partager la richesse humaine et culturelle de la Grande île à travers une approche photographique qui n’est pas ethnique mais plutôt documentaire et sociale. Une approche humaniste à la rencontre des gens. Ses méthodes consistent à photographier la réalité et les moments qu’il vit et partage avec autrui, en capturant une ambiance, un ressenti, une émotion, et en captant les sentiments pour acter la mémoire. « On se souvient des images mais on les comprend mieux quand la musique supporte l’émotion et parfois la provoque ». Telle est la posture que l’organisateur veut transmettre aux visiteurs. 

Par ailleurs, durant le spectacle « Sary an-kirasinoratra », Hemerson - à travers les poèmes et la musique de Rôla Gamana - guide les spectateurs et son imaginaire sert comme un fil conducteur d'un voyage au pays des ancêtres. Les compositions musicales et sonores de Rôla Gamana ressemblent aux échos qui sont venus pour éclairer les photographies servant de passeur d’âmes et de mémoires afin de dérouler le fil de ce voyage. A ces clichés s’ajoutent les textes bilingues d’Andrianetrazafy Hemerson, artiste plasticien, poète, historien et anthropologue. Il faut savoir que l’exposition « La Fabrique d’images » se tiendra jusqu’au 22 octobre prochain. Une exposition particulière qui mérite un détour. 

Si.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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